Friday, 27 July 2012

Senza figure - Without figures - Sans figures


In FL non ci sono oggetti sonori separati dal loro ambiente sonoro. Non c'è un rapporto di figura/fondo perché è rara la linea che separa: FL vive su un confine indeterminato, sfocato.
Non c'è a priori una struttura in FL, possiamo certo trovarne di strutture a posteriori nello stesso modo in cui possiamo proiettare su un paesaggio una griglia di lettura, ma è una cosa personale. Aveva ragione John Cage: comporre, eseguire e ascoltare sono tre attività che non sono necessariamente legate.

• Come si può da un'immagine sonora produrre una "presenza"?

• quando l'ascolto diventa "esser-ci"?
• bisogna che il sonoro tocchi e sia toccato.

Accettare la vulnerabilità è accettare il rischio dei territori inesplorati,  di uno stato senza difese, di un rinnovamento dell'essere. È uno spostamento. Lo spostamento serve a rendere udibile. FL non riproduce ma "rende udibile.


There are no sound objects detached from their sonic ambience. there is no figure/background relationship because, in FL, the separation line is rare: FL lives on an indeterminate edge, out of focus. there is any structure a priori, we can found them afterwords as well as we can project a grid onto a landscape. John Cage was right in saying: there is no necessary relation in composing, performing, listening.

• How can we produce "presence" from a sound image ?
• When do the listening becomes "being-there"?
• Sounds must touch and be touched.

To allow vulnerability is accepting the risk of unknown territories, of a defenseless state, of a renewal of being. It is a shift. Shifting let us hear-it, FL do not reproduce but makes it audible. 

Dans FL il n'y a pas d'objet sonore détaché de son milieu sonore.  Il n'y a pas une structure a priori, on peut en trouver après coup comme l'on peut projeter une grille sur un paysage mais ça reste un fait personnel. John Cage avait raison: il n'y a pas de lien nécessaire entre composer, jouer et écouter.

• comment on peut créer "présence" à partir d'une image sonore?
• Quand l'écoute devient-il "être-là"?
• il faut que le son touche et soit touché.

Accepter la vulnérabilité c'est accepter le risque des territoires inconnus, d'un état ans défense, d'un renouvellement de l'être. C'est un déplacement. Le déplacement sert à rendre udible. FL ne réproduit pas, il rend audible.

Sunday, 22 July 2012

ATMOSFERA 2

© Fabrizio Rota
L'atmosfera è qualcosa di permeabile, qualcosa che permette a determinate entità (energie, fantasmi, sensazioni…) di entrare, di manifestarsi (… e nella parola manifestarsi c'è "mani)
« attraverso l'atmosfera sentiamo la poesia.» (A. Hollan)

L'atmosphère est quelque chose de perméable, quelque chose qui permet à certaines réalités (énergies, fantômes, sensations…) de rentrer, de se manifester (…et dans manifester il y a "main")
« Par l'atmosphère on entend la poésie » (A. Hollan)

Atmosphere is something porous, something which allows certain realities (energies, ghosts, sensations…) to enter, to manifest themselves (and in the word manifestation there is "hand" [mani])
« through atmosphere we hear poetry.» (A. Hollan)

Saturday, 21 July 2012

Alexandre Hollan 1

« quand l'attention est assez vibrante pour résister aux images et à leur mouvement, alors elle sent peu à peu la grandeur, la grandeur puissante d'une réalité invisible.» 
« Sacrifier les détails est trop facile, mais leur enlever ce qu'ils ont en trop, leur donner un sens plus grand, est un travail juste.»
« Si j'empêche l'attention de se concentrer j'ai une image en même temps précise et floue.»
« J'ai pourtant besoin du flou, de l'inachevé, qui de nouveau permet de rentrer dans l'inconnu…»
« La conscience doit être traversée par une demi-sommeil.»
«Être superficiel… faire tout comme une distraction.»
« Avoir de l'énergie n'est pas nécessaire pour dessiner un arbre, seulement un peu de calme. L'énergie est dans l'arbre. »
« La vie secrète apparaît parfois dans les formes… Elle les traverses, les habites, et viens vers nous. Voir c'est sentir cette transformation de la réalité, le plus simplement possible.»
(Extrait de "Cahier Alexandre Hollan", William Blake & co Edit.)


Thursday, 19 July 2012

ATMOSFERA

Per creare l'atmosfera di un paesaggio non bisogna necessariamente avere degli elementi che "gridano". Lavorando con materie complesse (come le registrazioni di paesaggi sonori) si crea immediatamente una "bruma" che lascia le forme a uno stato "sfocato" ma che permette a queste di rivelare la loro energia propria. Probabilmente una direzione ora è quella della prospettiva, cioè di eliminare la prospettiva geometrica per cercare di «entrare nelle cose», come la pittura di Morandi.

Afin de créer l'atmosphère d'un paysage on n'a pas nécessairement besoin d'éléments qui "crient". En travaillant avec une matière dense (comme les enregistrements de paysages sonores) se produit une "brume" qui laisse les formes floues mais qui leur permet de déployer leur énegie. Probablement une direction sera celle de la perspective, c'est-à-dire l'élimination de la perspective géométrique et d'essayer à "rentrer dans les choses", comme dans la peinture de Morandi.

In order to set up the atmosphere of a landscape we do not necessarily need "shouting" elements. Working with complex materials (like soundscapes) I create a sort of "fog" where forms tends to be out of focus but they can express their energy. Probably a working direction will be that of perspective, in the direction of the elimination of geometric perspective and try to "enter into things", like in Morandi's painting.